« La peinture, ce tremblement, cette incertitude de soi, cette obligation de modifier, de transgresser, de subvertir le savoir et la connaissance. Où trouver force, sinon dans l’innocence, dans l’insouciance, dans la spontanéité. Travailler sans vouloir, sans savoir, dans la mécanique des gestes et le dépassement inattendu. Être fragile, poreux, indécis et trouble, n’avoir qu’un regard en semi-éveil où un rêve qui file. Être la main qui agit sans contrôle de volonté ou de désir »

Claude VIALLAT

« C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. Ma peinture est un espace de questionnement ou les sens qu’on lui prête peuvent se faire et se défaire. Parce qu’au bout du compte, l’œuvre vit du regard qu’on lui porte. Elle ne se limite ni a ce qu’elle est, ni a celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde. Je ne demande rien au spectateur, je lui propose une peinture : il en est le libre et nécessaire interprète. »

Pierre Soulages

« La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment »

Claude Monet